L’association Djazaïrouna des familles victimes du terrorisme de la wilaya de Blida, en partenariat avec une autre association, Echifa, activant à Médéa et chargée de l’assistance aux malades de la colonne vertébrale et de la rééducation fonctionnelle, organisent depuis hier, à Blida, un séminaire de formation consacré à la “gestion de l’association et (au) montage de projet”, qui durera 4 jours.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du projet intitulé “pour une société progressiste” que Djazaïrouna et Echifa viennent de lancer, un projet soutenu financièrement par l’Union européenne, qui vise à “restreindre” l’isolement de la société civile et à “renforcer” ses capacités au niveau des 2 wilayas.  
Pour les deux associations, la “seule issue” pour rendre l’espoir à la société algérienne et l’inciter à participer au développement social et à la promotion de la personne, “doit passer par le renforcement des capacités financières, matérielles et techniques des associations, l’apprentissage du travail en réseau et l’échange d’expériences”.
Concrètement, le projet “pour une société progressiste” cible les zones rurales et les villages, et va se traduire par des formations et autres activités en direction de 50 cadres et des adhérents de 30 associations des deux wilayas. Parmi les objectifs “spécifiques”, figurent la formation sur le plaidoyer en faveur de la promotion des droits de la personne, la mise en place d’un programme de subventions pour 5 mini-projets en matière de renforcement des capacités des associations bénéficiaires, aux fins de “participation citoyenne au développement local”, de même que la formation d’un réseau d’associations qui devra œuvrer pour la défense et la promotion des droits humains.
Quant aux activités, on retiendra notamment le montage de projets, l’apprentissage relatif à la collecte des fonds, à la gestion administrative et financière de l’association, et celui sur le diagnostic territorial. Hier, les participants se sont penchés sur le “rôle des associations dans la société civile, dans le développement et dans l’environnement juridique”. Aujourd’hui, il sera question de “l’identification des besoins et (de) la conception de projet”. Les deux derniers jours, les débats porteront sur “la gestion du cycle de projet et (du) montage de projet” et  “l’élaboration du projet par une approche participative”.

H. Ameyar